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Ce projet consiste en la construction d'un purificateur de grosse capacité d'air pourvu de deux filtres G4 et H7.Le filtre G4 est un préfiltre destiné à conserver les plus grosses poussières. Le filtre H7, est un filtre suffisamment fin pour bloquer les pollens. L'objectif de cet appareil est de nettoyer l'air d'une pièce des pollens au printemps quand les allergènes pullulent.
La conception s'est faite en deux étapes, une première trop complexe pour se fixer au final sur une solution plus simple. Le boîtier doit répondre à trois contraintes : * robustesse : le ventilateur fait plusieurs kilos, il faut donc que le boîtier soit assez robuste pour le porter. * étanchéité : Le ventilateur est placé à l'intérieur du boîtier et génère une dépression derrière les filtres, il faut donc que le compartiment qui le contienne soit le plus étanche possible pour que l'air passe par les filtres et non par d'éventuelles interstices. * compacité : pour ne pas prendre trop de place.
Le purificateur se présente donc sous la forme d'un boîtier ouvert à un bout avec un ventilateur centrifuge fixé au fond. L'air est aspiré à l'intérieur du boîtier et refoulé sur le côté. Les deux filtres sont placés dans le boîtiers devant le ventilateur. Quatre tasseaux servent d'équerre dans le fond du boîtier pour plus de robustesse et servent de support pour le cadre sur lequel le filtre H7 est enchâssé. Par dessus, le filtre G4 est simplement posé. Les dimensions du boîtier correspondent très exactement à celles du filtre G4 et la friction suffit à le faire tenir en place. Une grille est posée en dernier lieu pour un minimum d'esthétique.
L'alimentation et un interrupteur sont placés à l'arrière de l'appareil dans un boîtier collé à l'arrière. Aucune encoche n'a été faite dans le bois pour minimiser les possibilités de fuite d'air. Des bandes velcro permettent de ranger le câble de l'appareil autour du boîtier électrique.
Le boîtier a été réalisé avec la découpeuse laser. Les quatre tasseaux ont été coupés précisément pour faire la même longueur. Fixés ensembles et poncés. Afin d'essayer de réduire les vibrations et le bruit, de la mousse de tapis de sol a été utilisée entre le ventilateur et le boîtier et également entre le ventilateur et la bouche d'extraction où il est boulonné.
Les tasseaux ont été collés et vissés. Comme l'opération n'a pas été tout à fait précise, de la pâte à bois a été rajoutée au bout pour combler le vide.
Afin d'étanchéifier le boîtier, du mastic a été appliqué dans les coins. Le trou pour le câble électrique est un autre point faible pour l'étanchéité. Il a été percé à la main sur un diamètre légèrement plus faible que celui du câble et élargi très légèrement à la lime (en réalité une simple tige filleté). Il n'y a du coup aucun jeu. Le câble frotte tout autour du trou, ne laissant pas de place à l'air pour passer (ou très peu).
L'orifice d'extraction d'air a été fait à la main. Il était en effet difficile de le concevoir à l'avance et de le découpé au laser car la position exacte du ventilateur posé sur un support souple n'était pas évidente. Le cadre extérieur a servi de modèle et le trou a été fait à la perceuse et à la scie. L'autre avantage du cadre découpé proprement à la découpeur laser est de cacher l'imperfection du travail manuel.
La fixation du ventilateur se fait avec une partie courbe posée contre une planche, sur un carré de mousse de tapis de sol, l'autre boulonné à la bouche d'extraction avec un joint bricolé avec la même mousse de tapis de sol. Sur l'extérieur du boîtier, un cadre permet de doubler l'épaisseur de bois et de tenter de répartir la contrainte mécanique sur la totalité de la planche.