Du Swing à l’expo
On vous avait déjà parlé de Kodh alors qu’il était en phase de fabrication de sa platine portable. On vous livre la suite du projet. Comment s’est passée la finalisation de cette version du « swing » ?L’aventure fût excitante, j’ai rencontré beaucoup de monde. Des gens tous différents et tous très intéressants avec mille histoires à partager. Je vais en oublier une grande partie mais je pense à Momo, Agnès, Gérard, Marie, Manu, David et Fabrice… sans oublier l’équipe du Carrefour Numérique² : toi, Thierry, Rachid, Mélissa, Laurence, Isabelle, Adrien, David, Samuel, Matthieu. La finalisation a été enrichissante pour moi d’un point de vue humain . Côté pratique, j’ai appris plein de choses en testant ma machine. J’avais eu pas mal de soucis pour développer au mieux cette version à destination de Dj Nu-Mark et donc d’un système électrique américain. Il y a eu besoin de mettre en place des systèmes plus importants que prévu. Heureusement, j’ai eu le secours inattendu d’un électronicien à la retraite qui était de passage. Tu présentes en ce moment certaines de tes œuvres dans une exposition, peux-tu nous en parler ?Ce sont des œuvres que j’ai réalisé au Fab Lab, il s’agit d’une exposition d’art sonore, au croisement de la musique électronique, de l’art contemporain et de la recherche numérique. J’y présente un procédé de création que j’ai mis en place et qui utilise le « bruit » de l’environnement de Paris pour générer de la musique, des sculptures, des gravures ou encore des images cinématographiques. Photo : Kodh Que t’a apporté le Fab Lab pour tes réalisations ?J’ai pu valider des choix de matériaux et certains aspects de la conception. Sans mon passage chez vous, j’aurais mis plus de temps et je n’aurais pas pu faire de tests. J’aurais sûrement eu une augmentation des coûts et une perte de qualité. Pour l’une des pièces de mon expo par exemple, j’ai atteint mon plus haut niveau d’attente en faisant une gravure sur du plexiglas plutôt que d’imprimer simplement sur du papier. Combien de temps as-tu passé, en tout, au Fab Lab ?Pour le Swing j’ai eu besoin de 84 heures de fabrication dont 53 au Fab Lab et pour les pièce de l’expo, une cinquantaine. Olivier Servais Son créateur #opus 1, jusqu’au 7 février 2015 à la Galerie Jeune Création, 24 rue Berthe, 75018 Paris. |