Rostock et Philae
Avec le churyurissage de Philae cette semaine-là, il n’était pas de meilleure période pour évoquer un autre exploit. Pas forcément dimensionné à l’échelle de l’humanité mais au moins à l’escabeau du microcosme du Carrefour Numérique². Il s’agit de la réalisation entièrement maison d’une Rostock, une imprimante 3D, par Lamy, membre de notre équipe en contrat d’alternance en 2014. Vous me direz : L’exploit vient en réalité de la quantité et de la qualité des handicaps, des bâtons dans les roues, des difficultés que nous avons malgré nous infligées à notre ami Lamy : retard de commandes de pièces, pièces non adaptées à la structure, absence de logiciel de modélisation pendant plusieurs mois, unités de mesures anglo-saxonnes, etc. Mais rien de tout ça ne pouvait effriter la carapace de notre athlète. Si Lamy peut soulever plus de cent kilos au développer-coucher ce n’est pas tant grâce à un physique hors norme qu’à une rigueur et une discipline de fer dans le travail. Après des jours passés à s’auto-former sur SketchUp, Blender, Inkscape, et pas moins de vingt modélisations et impressions 3D, le tout sans oublier les dizaines de planches passées à la découpeuse laser, la Rostock a physiquement pris forme. Un mètre de PMMA et de profilé d’aluminium assemblés vient se positionner dans le « hall of fame », des constructions du Fab Lab. Encore un peu d’électronique et quelques réglages pour que nous puissions enfin imprimer avec la Rostock de Lamy, des objets 3D mesurant plus d’un buste de hibou. Merci Lamy ! So long. Adrien Schwarz |
2 commentaires