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projets:tangrams

Tangrams

Fiche projet


Table des matières

Le tangram est un puzzle. Avec quelques pièces, il s’agit de dessiner diverses figures. En général, on y joue seul, mais il est possible de jouer à plusieurs : chacun son tangram, on choisi une figure et le premier qui la réalise a gagné. Comme il y a plus de 6500 figures à réaliser, on peut jouer longtemps.

Description

Ici, il s’agit de la fabrication de deux tangrams différents : le classique dont on ne se lasse pas et un autre beaucoup moins courant. Le tangram chinois classique semble avoir été inventé il y a une dizaine de siècles. Le tangram circulaire apparait à la page 85 de Puzzle old and new du Professeur Hoffmann, le premier grand livre de puzzles qui fut publié en 1893. Les deux modèles sont donc complètement « communs » et font partis du patrimoine de l’humanité.

Le problème avec le tangram, c’est qu’on fini toujours par égarer la notice. L’idée est donc de graver sur la boite quelques figures à réaliser. ça permet de jouer tout de suite. Ensuite direction internet, ou on trouve de nombreuses autres figures. Un bon départ est (quelle surprise !) wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tangram ou mieux, mais en anglais : https://en.wikipedia.org/wiki/Tangram

Depuis quelques années, on peut accéder à Puzzle old and new et sa description du tangram circulaire : https://archive.org/details/puzzlesoldnew00hoff

Conception :

C’est la même pour les deux modèles de tangram. Les pièces du tangram sont rangés dans une sorte de boite sans couvercle. C’est le genre d’objet qu’on laisse trainer sur un meuble. L’absence de couvercle incite à jouer : les pièces sont visibles, il n’y a plus qu’à renverser la boite. sous les pièces on découvre les figures à réaliser ( 9 pour le circulaire, 32 pour le classique). La structure de l’objet à réaliser est donc à deux niveaux : Au dessus : les pièces du jeu entourées d’un cadre. Au dessous : le fond (à la taille du cadre) avec les figures gravées.

La conception du plan de découpe ne présente pas de problème majeur, mais pour une fois, il semble plus économique (en temps et en bois !) de ne pas découper séparement tous les morceaux. Toutes les pièces sont donc assemblées dans le cadre qui les rassemble. Je trouve plus agréable qu’il y ai un petit peu de jeu entre les pièces, il y a donc une double découpe à l’intérieur du cadre. Comme toutes les pièces sont juxtaposées, il faut être particulièrement attentif à l’ordre des découpes. J’ai utilisé 4 couleurs pour les coupes et réservé le rouge au marquage.

Le fond est une coupe unique, donc pas de problème de couleurs. Les figures ont été vectorisés dans inkscape d‘après des modèles bitmap. Ensuite il y a bien sûr un travail de nettoyage et de composition, ce qui est toujours plus long que ce qu’on pourrait croire. Les figures ne sont pas gravées, mais simplement marquées : cela correspond à l’idée du jeu qui consiste à fournir uniquement le contour d’une silhouette qu’il s’agit de reconstruire.

Réalisation

Les puzzles peuvent se réaliser en bois, en plastiques, en carton. Il est plus agréable que le fond soit moins épais que les pièces, mais ce n’est pas une obligation. Pour ma part, j’ai utilisé du médium de 3mm pour les pièces. Et pour le fond, un contreplaqué de maquettiste de 1,5mm que je déconseille vivement : non seulement, le prix est faramineux, mais en plus la qualité n’est pas brillante. Un coup de colle entre le fond de la boite et le cadre. On peut placer les figures gravées dans la boîte ou à l’extérieur. Je préfère dans la boite.

Les petits détails

Comme les pièces sont conjointes, il y a des traits de coupe qui se croisent ou qui se rejoingnent en « T ». Le rayon laser passe donc deux fois au même endroit. Le résultat, c’est qu’il brule un peu plus les pièces à cet endroit précis. Rien de bien grave, mais si on désire avoir des belles pièces, si on est un peu chatouilleux à propos de l’esthétique de l’objet, il faut en tenir compte. Donc bien régler la machine afin qu’elle ne brule pas tout. Et être très attentif au plan de coupe, particulièrement lorsque les coupes se rejoignent en « T » : cela vaut le coup de tout vérifier avec un zoom très fort afin d’être sûr que les traits ne se croisent pas.

Il y a une technique qui consiste à ne pas complètement fermer le trait de découpe autour d’une pièce : laisser un minuscule endroit (ou deux) non découpé. Ainsi, la pièce ne se détache pas : elle ne tombe pas, elle ne se met pas en travers, elle n’entre pas en collision avec le laser. Je n’ai pas utilisé cette technique. Parfaite sur les grandes pièces, il peut arriver qu’on voit les traces « d’arrachage » sur les petites pièces. Et les bords noircis par le laser ont un certain charme, une qualité graphique : c’est un peu le trait de la ligne claire de Tintin. Donc, pas de coupe discontinue, car je ne veux pas voir de traces blanches sur mes bords calcinés ! Conclusion : trop brulé, c’est pas bon ; pas assez brulé, c’est pas beau. Il faut bruler à point.

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projets/tangrams.txt · Dernière modification: 2019/06/29 17:23 par plogingenu